Cieurac. Douze intronisés à la confrérie
Philippe Lejeune, Grand Maître de la confrérie, avant de les adouber à l’aide d’un cep de vigne, a appelé les douze nouveaux chevaliers, et brossé leur portrait (1). Tous ont dû jurer de «défendre et répandre l’appellation Cahors» devant la barrique contenant du vin perpétuel, un vin unique de 1840 que l’on complète chaque année avec du vin nouveau, symbole de la transmission du savoir faire des vignerons.
La cérémonie a eu lieu en présence de deux chevaliers de la confrérie des Mangeux d’asperge de Sologne, qui ont rappelé que le vin de Cahors est l’égal des plus grands.
S’en est suivi l’apéritif ainsi qu’un repas gastronomique, au cahors bien entendu. Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine où la confrérie fêtera ses 50 ans. Un jubilé important où tout l’attachement au vin de Cahors sera remémoré.
(1) Les douze intronisés : Jean-Luc Bellenghien, Gérard Conejero, Anne-Marie Couturier, Ludovic Disengremel, Jean-Marc Forestier, Lionel Gay, Jean-François Lamine, Jérôme Munoz, Sabine Patrolin, Jean-Luc Perrin, Guy Peyrus et Claude Ravelli.
Cahors. La cape et la médaille pour six chevaliers
Publié le 10/08/2013 à 03:51, Mis à jour le 10/08/2013 à 09:52
cérémonie du vin de Cahors
Les six nouveaux chevaliers ont eu l'honneur de goûter à la «perpétuelle» de 1840./ Photo DDM, J.-L.G.
La confrérie, qui défend corps et âme les valeurs et la saveur du fameux nectar «made in Cahors», ne pouvait rêver de meilleur écrin pour procéder à l’intronisation de six nouveaux chevaliers, dont Bernard et Annie Lejeune, les parents de Philippe Lejeune, grand maître de la confrérie du vin de Cahors. Celui-ci, très ému à cet instant solennel, a également remis la cape et la médaille destinées aux nouveaux chevaliers à Christine Monier-Luc, Francis Vignes, Jean-Pierre Boitel et Guy Noël. Cette soirée estivale, très importante dans le calendrier annuel de la confrérie, a permis à Philippe Lejeune de réaffirmer sa volonté de «défendre le vin de Cahors mais aussi de la gastronomie lotoise. Pour moi, le vin et les mets qui l’accompagnent sont indissociables», estime-t-il. Le grand maître s’est réjoui de l’organisation de cette cérémonie en un tel lieu. Le couvert du banquet a été dressé dans la chapelle. Une première qui doit aussi son succès au travail de l’équipe du multiservice ménage et restauration de l’ESAT Fournié (établissement de services d’aide travail) de l’association Lamourous (lire notre édition d’hier).
Un lien et un lieu sacrés
«La possibilité de se retrouver ainsi dans la chapelle, autour des tables, a renforcé le lien sacré que l’on veut entretenir entre méditation et gastronomie. Le cloître et la chapelle ont permis de créer une vraie connivence entre les lieux, les gens et l’aspect solennel et symbolique de l’événement», déclare Philippe Lejeune. Au prologue de l’intronisation officielle, les futurs chevaliers n’ont pas dérogé à la tradition en buvant chacun un verre de la célèbre «perpétuelle», une réserve précieusement conservée en tonneau et réalimentée avec le nouveau vin, chaque année, depuis 1840.«La perpétuelle c’est imbuvable», chuchote un convive en connaisseur. Après ce vin qui décape, place aux capes.
Rouges et ornées d’une médaille. Les symboles des chevaliers de la table sacrée. Amen.
Jean-Luc Garcia
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