Samedi 13 septembre dernier, à l’occasion du ban des vendanges, la Confrérie du Vin de Cahors a fêté son cinquantième anniversaire au Château du Port à Albas.
Pour ouvrir ce chapitre exceptionnel, une messe a été célébrée par Monseigneur Turini à l’église Saint-Étienne d’Albas et animée par « Côté Chœur » et les « Armagnacs ». Pour clôturer cet office, Pascale a interprété l’« Ave Maria » accompagné des musiciens les « Armagnacs ».
Ensuite, le Grand Conseil, l’assemblée de viticulteurs, d’invités, se sont rapprochés du Château du Port, où cette journée se poursuivait.
Ce n’est pas sans une certaine émotion que Philippe Lejeune, Grand Maître, en ce jour anniversaire de la confrérie du Vin de Cahors, évoquait en un court instant son histoire, son action, et les hommes qui ont marqué à divers titres les cinquante années de sa bouillonnante vie.
50 ans d’histoire
À la création, ils étaient 15 vignerons déjà engagés avec force dans la bataille pour entrer dans la cour des grands : l’AOC.
Leurs noms brillent dans la galaxie du vin de Cahors : René Baldès, Robert Barrafitte, Marius Brunet, Émile Cavalié, Jean-Louis Delpouget, Marcel Jouffreau, Robert Labrande, René Lolmède, Georges Pezet, Édouard Sérougne, et Joachim Teyssèdre, animés du souffle fondateur d’Abel Baudel qui donna d’emblée la tonalité de notre association par ces mots : « voici que nous allons assister à l’enfantement solennel de la Confrérie et de ses fils, qui perpétuera éternellement sa défense et sa grandeur ».
Enfin, Jean Laffargue et Louis Reilhé qui faisaient l’honneur de leur présence, André Resseguier, qui, avec Jean Pelissie ont mis en place la sélection de plants d’Auxerrois, le Malbec d’aujourd’hui préalable à la reconstitution du vignoble.
A ceux-là, comme disait le poète, « par un prompt renfort » viennent aussitôt se joindre Roger Bacquie, premier Grand Maître, le comte André de Monpezat, figure emblématique de la Confrérie qui accueillit sa sérénissime bru, son altesse la reine Margareth II du Danemark, son fils le prince Henrik et leurs enfants.
Sans oublier un artisan de la reconstruction de l’appellation : José Baudel, Grand chancelier et cheville ouvrière de cette confrérie naissante.
André Resseguier Grand conseiller et viticulteur à Sauzet, membre fondateur vient de nous quitter, après plusieurs mois de maladie. Sa mémoire a été saluée.
Pour la notoriété du vin de Cahors
La Confrérie s’est consacrée à cette tâche immense et audacieuse : porter haut et loin la notoriété du vin de Cahors.
Les grands conseils successifs s’y attellent avec dévouement et conviction par des déplacements en France et dans le monde entier et par l’adoubement, en 50 ans, de plus de 4 400 chevaliers invités à répandre, sans modération, le message du vin de Cahors.
C’est ainsi que des hommes, tellement différents par leurs origines, leur culture, leur métier, mais tous attachés à ce cap, ont animé, en tant que Grand Maître, la Confrérie au fil des ans ; Etienne Halle, en 1973, André Carles, en 1983, Alain Dominique Perrin en 1985 et Francis Laffargue en 2003.
Philippe Lejeune saluait la présence de Georges Souques. S’il n’a pas fait partie des pionniers de cette confrérie, il est celui qui a siégé le plus longtemps au Grand Conseil.
Il saluait également l’« autre cheville ouvrière » Didier Pelvillain, le « grand maître des cérémonies ».
Il s’est ensuite tourné vers Jean Laffargue et Louis Reilhe, membres fondateurs de la Confrérie, qui personnifient cette longue histoire de la Confrérie et rappellait leur parcours au sein de la confrérie.
Ensuite, Philippe Lejeune a adressé ses plus vifs remerciements à Alain Dominique Perrin, simplement, en lui affirmant que sans lui, la famille des chevaliers n’aurait pas été au complet pour fêter ce jubilé.
Le Grand Maître a ensuite annoncé la lecture du serment, le serment irrévocable et va être scellé par le fruit du travail de plusieurs générations de vignerons ; annonce l’usage de la perpétuelle.
30 nouveaux chevaliers dans la Confrérie
Enfin, Philippe Lejeune, accompagné du Grand Conseil, a intronisé les 30 nouveaux chevaliers :
- Jean-Michel Amor, marchand d’Art, Toulouse,
- Brigitte Ardil Soriano, notaire, Pradines,
- Francis Ballu, sculpteur ébéniste, Anglars-Juillac,
- Caroline Barnshaw, juriste, Bordeaux,
- Francoise Blondeau, pharmacienne, Cahors,
- Jean Charles Chapuzet, écrivain journaliste, Jonzac,
- Christian Chauliac, directeur des achats BTP, Levallois Perret,
- Solange Chauliac, assistante de direction l’Oréal, Levallois Perret,
- Jacques Chavanon, retraité cadre commercial, Puy l’Evêque,
- Maria Dagiel Petit, professeur, Sopot (Pologne),
- Jérome Denou, restaurateur, Cieurac,
- Armelle Depoux, infirmière anesthésiste, Périgny sur Yerres,
- François Depoux, chirurgien, Périgny sur Yerres,
- Pascal Duprat, directeur adjoint CA NMP, Cahors,
- Marie-Charlotte Fauchard Valette, retraitée directrice d’association, Neuilly sur Seine,
- Christian Floch, responsable Trading BNP, Combes La Ville,
- Marylène Gayral, responsable de cafétéria, Dremil Lafage,
- David Girard, vigneron – président des Côtes d’Olt, Villeséque,
- Christophe Lemozit directeur support client Airbus, Toulouse,
- Christian Maurel, technicien chambre d’agriculture, Cahors,
- Isabelle Pelatan, conseillère financière, Cazals,
- Richard Pellet, chef de service retraité, Villers lès Nancy,
- Marc Petit, restaurateur « Cyrano & Roxane » Sopot (Pologne),
- Christian Pichoutou vice président de Gindou Cinéma, Gindou,
- Jean Christophe Simon, œnologue conseil, Toulouse,
- José Sobrecases, président de la Société Apelle Group, Cahors,
- Frédéric Thiollet, oenologue, Mercues,
- Christophe Tornel directeur de l’Agence Banque Populaire Occitane, Prayssac,
- Philippe Verax, vigneron et président de la Fédération des Vignerons Indépendant, Lacapelle Cabanac et
- Wang Zhunzhun, commerçant en vins, Changsha-Chine.
Aujourd’hui, la confrérie est heureuse et fière de les compter parmi ses chevaliers et souhaite leur bienvenue.
Le repas consacré à la truffe, préparé par Jérôme Munoz du « Clos del Loup » et Philippe Vertut de « Carré Noir », animé par les amis « Eths Bandolets », a été servi dans les anciens chais du Château Du Port.
Une journée vraiment exceptionnelle qui restera gravée dans les mémoires.
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